Jeu n°30.
Je voulais, je voulais… voulez-vous savoir ?
Si je peux vous recevoir En attendant la saison Qui approche, où l’on se voit. Non, je ne dirais pas non. Si je peux vous recevoir Et sans passer pour con ; Juste avant de nous revoir, Non, je ne dirais pas non.
Aux Indes, je me demande ce qu’il fait.
Il àa peut être passé une soirée avec une femme ? Une von avec quelque chose derrière, des apparences. Il n’a pas bu ce soir, il y avait du champagne, mais quand le garçon s’est approché, avec son plateau tenu d’une main, il a refusé et l’a remercié d’un signe la tête. C’est ensuite qu’il l’a regardé, qu’elle a rit, qu’il a rougit. Confus, il l’a rappelé et a offert une coupe à cette femme qui se disait qu’elle le trouvait charmant. Il remarqua assez vite son comportement, la façon de toucher de l’index son collier –des diamants ?- qui descendait en pointe au creux de ses seins. Comme toujours il est resté poli. Depuis le plus jeune age il était le garçon agréable ; joli aussi.
Contrairement à beaucoup d’hommes, lui ne porte pas la moustache pourtant il passe les doigts au dessus de sa bouche, il est gêné et rougit ; mal-adroit, elle va croire de lui qu’il a des intentions pour elle.
La soirée loin d’être achevée, elle lui a fait savoir qu’elle voulait pourtant partir ; il lui a proposé de la raccompagner et elle a accepté. Elle est montée à coté de lui, sur la banquette avant de sa voiture qu’il avait garé assez loin. Durant le trajet il a remarqué qu’elle ne le lâchait pas du regard. Une pluie à commencé a tomber ; en ville, sous les lampadaires, les gouttes dans la lumière jaune.
En bas de son immeuble elle l’a remercié et lui a proposé de monter. Il a refusé et a sourit. Déçue, elle n’a rien répondu avant de lui dire : « Bonsoir, une prochaine fois alors. » En montant l’escalier elle a détaché ses cheveux et mit son collier dans un de ses gants. Il savait qu’ils ne se reverraient pas.
Il a continué et a roulé doucement dans ce quartier où il y a des garçons. En les dévisageant derrière la vitre, il a pensé qu’il pourrait s’arrêter ; un jour ; il y pense chaque fois.
Il est rentré, et au dernier étage, Arthur l’attendait devant la porte. Dans sa main il tenait un journal qu’il a lâché quand il s’est levé en le voyant arriver. Deux tours dans la serrure.
Ils ont un peu parlé mais il n’aime pas dire ce qu’il prévoit d’écrire ; assit à la table Arthur attentif au peu qu’il a dit.
Il s’est assis sur le lit, gêné de ne jamais savoir comment commencer. Quand Arthur est reparti il s’est dit qu’il ne s’en souvenait pas ; c’est une des choses à quoi il ne préfère ne pas penser.
Il a tiré la chaînette et dans le noir il a revu le visage d’un de ces garçons qu’il avait remarqué, qui lui avait attiré l’attention et qui fait qu’il repassera, demain ; un jour.
Et puis il a pensé à moi.
Aux Indes, la rivière Hooghly devant mes yeux, je me demande ce qu’il a fait.
C’était bien
Dans sa chambre ?
Je vois, éteins la lampe.
Si c’était bien
Sa chambre
Oubli le trop de soupirs.
C’était bien,
Alors à quoi bon attendre ?
Le soir il doit entendre
Les pas venir au loin
Vers sa chambre ;
Avant de s’endormir.
Il faudra s’y faire,
Supporter que l’on aime pas.
Il faudra se plaire
Quand je mens / Quand je ne mens pas.
Les gens ont des gants.
Un à un, se dérobent.
Sans nom, ils sont absents.
Des corps contre mon corps.
En face, j’ai vu qu’il y avait des hommes
Derrière c’était ville, il n’y a plus personne.
Je m’étais levé tôt ;
Il ne faisait plus très chaud.
On aimerait s’y voir ;
Pourtant moi c’est la femme
Dans les deux qui n’a que demandé
D’être autrement aimé
Que les autres.
Mais à la place de croire
Que des deux, il y a une femme…
Car elle à cru l’oublier,
Ne pas se voir s’aimer ;
Et l’homme
Les plus beaux sont passés,
Les journées sont mauvaises.
Ne restent que les murs marqués,
Peu de sourire de près ;
Au miroir de la chambre, trop lourd à déplacer.
Les plus beaux sont passés,
Et les jours sont mauvais.
Les plus beaux sont passés
Ils ne restaient jamais ;
Mais les murs de la chambre, eux, ont su te garder.
Que ce soit bien, que se soit bon,
Le temps est long quand on s’allonge.
A croire « Ce n’est rien » si c’est bon ;
Je resterais bien demain.
Encore.
Que ce soit bien, que ce soit bon,
Entre Hier et Demain qui nous rongent.
Que c’est loin… De toute façon
Je ne connais plus vraiment le chemin.
Chez lui, humain,
Tout vous trouve.
Rien ne sert de vous cacher,
Sauf si vous voulez rougir ;
Ce ne serait pas faute de me faire plaisir,
Mais
Je crois parfois, je pense à vous.
Et voyez bien,
Comme je vous trouve,
Il est beau de considérer
Tout, sauf le meilleur, le pire ;
Ils feraient fuir mon désir.
Mais
Je crois tant de fois ; et vous ?
Dis, que fait que c’est comme ça ?
Je me souviens de tout ce qui fait que c’est ça,
Et tu ne le sais pas.
Alors, tu sais, je vais laisser ça
Comme ça.
C’est un concours de circonstance.
Un. Des jours de résistance
A ne pas vouloir s’éloigné.
Une fois l’autre parti, est oublié.
C’est un amour, de la violence ;
Un ; un qui n’y pense, ne pense
Que plus vite parti, plus vite retrouvé.
Une fois il n’y a même pas pensé.
C’est peut-être qu’il n’y a rien à dire
Quand on ne voit pas, ne se voit pas, pourquoi dire ?
Peut-être que l’un l’aurait demandé
Après temps passé.
Alors nous grandirons chacun d’un coté de l’été,
Qui en automne ne sera pas même raconté ;
Il n’y aura rien à dire
On ne se sera pas vu ; on aura pas attendu juste pour se dire.
On le sent,
Les couleurs ont changés.
Mais mon cul est le même.
En avant,
Sans soucis de déranger ;
Mon cul reste le même.
Mais c’est comme tout
Mesdames, Messieurs,
Qui en disent plus à genoux
Qu’ils en font, pourtant meilleurs.
Mais c’est tout,
Et les couleurs, au mieux,
S’estomperont pour eux, plus floues,
Moins sensible en ardeur.
Et qui a commencé ; celui qui ne s’en souvient pas
Avoir laissé, avoir laissé, et mentir sans mot cette fois.
Et qui a oublié ; je ne sais pas, c’est pas ça, tu vois.
Sans un mot empêché, non ce n’était pas celui là.
Une gêne qui s’installe quand on ne fait pas pareil,
Quand on croit que pourtant que c’est comme ça.
Comme il fait chaud dans ces journées
Où on ne sait pas où l’on va.
Ni même avec qui l’on y va.
Mais on continue quand même.
Une gêne qui s’installe quand on ne fait pas pareil
Que l’autre qui est pourtant comme ça.
Je dis : C’est sa faute qui l’a laissé ;
Et ce coté bandant qui est là,
D’aller passant par on ne sait pas ;
Pour l’arrivée qui n’est la sienne